Laure Briard
En digne héritière de Françoise Hardy, Margo Guyan ou encore Vashti Bunyan, Laure Briard signe des albums intimistes entre réalisme et poésie. S’exécutant autant dans le domaine de la pop, du rock garage que de la bossa nova, elle tisse des petites pièces de yé-yé psychédélique où elle conjugue avec douceur la cruauté de notre existence. Son troisième album Un peu plus d’amour s’il vous plait est sorti début 2019 chez Midnight Special Records en Europe et Michel Records au Canada. En 2020, elle dévoile Eu Voo un nouvel EP en portugais, enregistré avec les Boogarins.
Après la parenthèse brésilienne marquée par ses deux EP Coração Louco et Eu Voo, Laure Briard revient avec Ne pas trop rester bleue, un quatrième album qui puise son inspiration aux confins du désert californien. On y croise ainsi les silhouettes de Lee Hazlewood, Carole King, ou encore Laetitia Sadier, le long de ses dix titres solaires. Ce nouvel opus teinté de pop et de psychédélisme, n’en oublie pas la pop française des sixties de ces prédécesseurs, et notamment celle de Françoise Hardy, avec toujours cette écriture introspective et poétique qui forge des textes comme de petites histoires intimes aux propos pourtant universels. Résolument optimiste, Ne pas trop rester bleue célèbre la renaissance et le lâcher prise. Une couleur qui contraste avec le vague à l’âme des débuts de Laure Briard. Ne pas trop rester bleue révèle une nouvelle facette d’une artiste surprenante, bien décidée à se renouveler à chaque album.